vendredi 18 novembre 2022

Texte : Quand j'peux pas te voir



Quand j'peux pas te voir jregarde tes images sur la toile 

Jfume une dernière clope, j'sais pas combien d'fois ça fait que c'est la dernière

Ça m'fais chaud au cœur, pendant 2 ans personne pouvait allumer mon cœur

J'me demandais combien d'années ça allait durer

Ça se dit féministe ça calcule même pas sa propre soeur

Tu m'prends tu m'jettes, j'suis pas ton putain de mouchoir,

Toujours c'est la faute des autres, c'est toujours toi la victime,

Vraie drama Queen que tu es,

Mais j'suis pas ta partenaire de vie pour tout accepter désolé,

Parfois on est plus aidés par sa famille de coeur que par certains membres de sa famille de sang,

Ça prend du temps mais c'que jme suis fixée j'le ferai 

Faut que j'arrête de croire que j'ai pas le droit d'être heureuse comme tout le monde 

Faut relativiser, pas beaucoup de monnaie mais beaucoup de gens dans mon cœur,

Faut arrêter de se laisser faire par peut de se faire embrouiller,

J'continuerai de croire que la gentillesse est une qualité

Même si dans ce monde on t'apprends à rendre les coups 

On t'apprends à être méchant en réponse à la méchanceté 

J'en ai rien à faire j'continuerai d'être comme je suis 

Même si yen a beaucoup de pourris 

J'tends pas non plus l'autre joue comme dans la Bible,

Mais jveux pas devenir aigrie et j'continuerai à me dire qu'une personne a un bon cœur avant qu'elle me démontre 

le contraire

 

lundi 25 juillet 2022

Souvenirs de chambre d'isolement

 

Décembre 2018

Je suis seule, enceinte, dans une chambre avec un lit accroché au sol, un drap, une couverture, à côté une petite salle avec des toilettes et un lavabo. Au début je suis attachées, contentionnée au niveau des mains, des pieds et du torse. Plus tard je n'aurai plus accès aux toilettes, elles seront fermées à clé, car j'ai fait des « bêtises », dans un élan de délire j'ai renversé de l'eau partout dans ma chambre. J'ai donc désormais en guise de toilettes, un seau et c'est tout. Les médicaments à haute dose me donnent soif, je crie, j'appelle à l'aide, j'ai peur de faire une fausse couche, j'appuie sur un bouton qui est sensé appelé les soignants, mais personne ne vient. Plus tard je leur demanderai pourquoi ils sont pas venus, ils m'ont juste dit qu'ils voyaient qu'une lumière s'allumait dans ce qu'on appelait « la bulle » (la bureau des soignants), mais qu'ils ne faisaient pas toujours attention. Je délire, je chante, ça va du générique de Trotro que je regardais avec mon fils aîné à des chansons de Dadju que je calque à ma vie sur le coup. Je n'ai plus mes lentilles, plus de lunettes pendant des jours entier et ma vue est très faible donc j'ai du mal à reconnaître les gens. Un soignant s'appelle Christophe comme mon père, je crois que c'est mon père, tout est flou je suis complètement perdue, je n'ai aucune notion du temps, je ne sais plus quand est le jour ni quand est la nuit. Pendant 3 semaines je ne vais pas voir mon fils qui a 2 ans, autant dire une éternité. Je n'ai pas non plus le droit de voir mes proches, sauf un petit peu mon ex-conjoint mais ceux qui me connaissent savent quelle fut son utilité à ce moment là. Je serai même en fauteuil roulant pendant quelques jours, les médicaments étant à des doses tellement fortes qu'ils me coupèrent les jambes littéralement. Je sais que les gens sont gênés quand je leur parle de ça, on me dit « allez va de l'avant, passe à autre chose ». Oui je suis passée à autre chose mais je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu c'est impossible. A cause de l'enfermement de force, après tout ça je ne pouvais même plus prendre l'ascenseur, ni même m'enfermer dans des toilettes publiques ou privées. J'étais tellement désespérée en étant enfermée que j'ai même essayé d'embrasser un soignant pour qu'il me donne ses clés... (oui l'espoir fait vivre).

lundi 18 avril 2022

Poème / chanson : Envies du moment

 


Un peu d'rhum dans mon verre, beaucoup d'eux dans mon cœur,

A la plage ou au parc, je met mes écouteurs,

Les paroles, j'écoute, avec soin, ça m'rappelle

Des moments pas très gais, des souvenirs à la pelle,

Un peu seule, j'aime être, mais parfois ça me pèse,

Mais quand j'suis avec eux, je m'sens toujours à l'aise,

Certains sont vraiment loin, même à des kilomètres,

Mais quand je les retrouve, ils vont toujours bien m'mettre,

Mes enfants, je les vois, en c'moment pas souvent,

Je suis même pas là quand Gaby perd ses dents,

Faut dire aussi qu'on m'met des bâtons dans les roues,

Se venger comme ça, c'est vraiment pas très fou,

La journée, jm'e concentre et comme ça j'oublie tout,

Mais parfois mes angoisses peuvent rev'nir de partout,


Si maintenant j'suis en couple, les gens m'demandent sans cesse,

Comme si dans cette société, fallait toujours l'être,

On me dit que j'ai pas fait les choses dans l'bon ordre,

Laissez moi, j'n'ai jamais rien d'mandé à personne,


Oui je suis une mère, oui j'suis celibataire,

Non, pour mes enfants, je n'recherche pas un autre père,

Quand je serai en couple, pas d'pression, jvous l'dirai,

Jprefere attendre un peu, vous voyez, je dirais,

Qu'il faut parfois attendre pour trouver la personne,

Avec qui je s'rai bien, avec qui on déconne,

Je sais qu'elle arriv'ra sûrement au bon moment,

En tout cas, je suis là, je suis prête, je t'attends



dimanche 10 avril 2022

Mes chers enfants

 


Ce soir mon coeur saigne, j'ai passé un week-end merveilleux avec vous, j'ai aussi appris qu'une amie avait accouché d'une magnifique petite fille, mais ce soir est un grand jour, c'est le premier tour des élections présidentielles. Je ne vais pas parler de mes convictions précises, car il y a trop de disparités dans mon entourage, mais ceux qui me connaissent savent clairement vers qui va ma voix.  

Attendant mon train de retour pour Tours, j'apprends que l'extrême droite a fait environ un tiers des votes. Comment je peux ne rien ressentir sachant qu'un français sur trois valide la haine des étrangers, la haine de ceux qui n'ont pas la même religion qu'eux, la haine de ceux qui ne s'habillent pas comme eux, de ceux qui ne parlent pas la même langue, de ceux qui n'ont pas la même couleur de peau, les mêmes fêtes, la même manière de vivre au quotidien ? 

Comment c'est possible d'avoir envie que mes enfants grandissent dans un environnement où ils cotoient des personnes qui ingurgitent, au lieu de prôner la solidarité et l'amour de son prochain, des discours dangereux ? 

J'ai grandi dans un environnement où on m'a toujours expliqué qu'il ne fallait pas juger l'autre, peu importe son origine, sa couleur de peau, sa religion, sa classe sociale ou autre.

Franchement quel monde va-t-on offrir à nos enfants? 

Faisons barrage à l'extrême-droite, dans deux semaines, ne laissons pas la haine des autres gouverner notre beau pays.

vendredi 1 avril 2022

Poème écrit un soir d'amertume

 


Comme une envie de tout envoyer balader

Après avoir gérer mes enfants 5 années

« Ce sera plus compliqué », me dit on maintenant

Histoires d'adultes, qui deviennent des histoires d'enfant,

« Je t'en veux » me dit il, « à ton tour » maintenant,

Pourquoi fais tu du mal à nos propres enfants ?

Pour des conflits qui datent, d'il y a des mois maintenant ?

Ils n'ont rien demandé, laisse les me voir souvent,

Qu'est ce que cela t'apportes, des nous faire du mal, dis ?

Te sens tu mieux comme ça, te sens tu plus fort, dis ?


C'est le printemps je sais, mais dans mon cœur il fait froid,

Quand, dans ta propre famille, tu sens placée si bas,

Yen a certains, tu les reconnais même pas,

Tu pensais que ces mots, tu n'les entendrais pas,

Parfois, on croit que les liens du sang sont plus forts,

D'autres fois, c'est tes sœurs de cœur qui t'aident à mort,


Quand on me dit « ce que t'as fait, c'est un choix de vie »

Non, non, tomber malade, personne ne le choisit

Depuis l'année 2016, j'assume mes enfants,

Plus ou moins toute seule, même s'ils ont un autre parent,


Sur une note positive, je vais quand même finir,

J'essaye de me dire, plus beau sera mon avenir,

Dans quelques mois je pourrai, si on m'le permet

Embrasser mes enfants, à la fin d'chaque journée



dimanche 13 février 2022

Cœur détaché

Plus de nouvelles de toi 

Comme si j'existais pas 

Plus de messages d'ta part 

On se voit plus nul part 

Les p'tits ont rien d'mandé

Eux aussi oubliés 

Je ne te comprends pas 

Un jour ptetre ça viendra 

L'impression qu'tu préfères

Ceux qui ne sont pas tes frères 

Tu me demandes d'attendre 

Et je n'suis pas très tendre
 
La vie n'tient qu'à un fil 

Mais c'n'est pas perceptible 

Je suis patiente longtemps

Arrivera un moment 

Où je ne le serai plus

Je t'aurai prévenu 





jeudi 18 novembre 2021

La vida loca

 Une balade après l'école

Me rappelle que j'ai du bol

D'avoir dans ma p'tite vie 

Deux êtres qui sont plein de vie 

C'est certainement pas facile 

Avec les jours qui défilent 

Mais ils me donnent plein de force 

Avec leurs sourires bogoss 

Des fois jme demande comment 

J'arriverai à tout pleinement 

J'ai hâte que mes parisiens 

Viennent fêter mon arrivée 

Même si c'est pas demain 

Ça va vite arriver 

Tout va bien la vie suit son cours 

Les projets se travaillent petit à petit à Tours 

Tout ne fait pas en un jour 

Mais je fais tout pour qu'ils puissent voir le jour 




Texte : Quand j'peux pas te voir

Quand j'peux pas te voir jregarde tes images sur la toile  Jfume une dernière clope, j'sais pas combien d'fois ça fait que c...